Comment vous
êtes-vous retrouvé impliqué dans ce projet et avez-vous été
surpris par celui-ci ? Comment avez-vous choisi le morceau
?
Michel Haumont, que je cotoie depuis quelques temps, m'a proposé
une participation à ce projet et m'a suggéré "Samba de une
notaro" en raison de ma spécificité de guitariste cordes nylon.
Cet album a-t-il été l'occasion pour vous de découvrir
d'autres artistes ?
J'ai trouvé très enthousiasmant de me retrouver sur le même
album que tous ces merveilleux guitaristes (dont certains,
comme Pierre Bensusan que je connais depuis 20 ans et Jean-Félix
Lalanne avec qui j'ai formé un duo depuis peu) mais aussi
Cabrel que j'apprécie beaucoup. J'ai particulièrement apprécié
les arrangements de Roland Dyens sur la chanson d'Yves Duteil
et la fluidité du jeu de Romane. Sylvain Luc, on en parle
même pas, c'est un extra-terrestre !
Pensez-vous qu'il existe une identité de la guitare française
?
Identité, non. Richesse, diversité et ouverture, oui.
Quels sont les différents modèles de guitares que vous
possédez ?
J'ai une électro-acoustique nylon à pan coupé de type espagnol
(luthier Manuel Rodriguez), une flamenco très subtile du luthier
français Vincent Corbières et une fretless nylon 10 cordes
qui promet ! C'est une acquisition toute récente (luthier
Jean Willers, un fou !). Sur scène, j'utilise un préampli
américain BBE qui me permet une plus grande définition, surtout
quand je joue avec mes acolytes Xavier Dessandre (percussions)
et Emek Evci (basse) dans le cadre du trio que nous formons.
Vos projets ?
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A partir de Mars
2000, une résidence au Club des 7 Lézards à Paris (2 concerts
par mois). Par ailleurs, un nouvel album est en préparation
avec le trio plus des musiciens invités et un autre de duo
avec Jean-Félix Lalanne.
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